Beni Haoua, (anciennement Francis Garnier), est une commune de la wilaya de Chlef en Algérie.
Par son histoire plusieurs fois millénaires, Beni Haoua, du nom de la tribu berbère qui l'habite, a toujours su garder un peu de son histoire pour la transmettre aux générations présentes et futures. la langue berbère étant très vivante dans la région, connue pour sa plage magnifique, son port et le sanctuaire de Mama Binette. Elle compte 25 000 habitants.
À 170 km environ, à l'Ouest d'Alger, un peu avant Ténès, une magnifique région littorale apparaît. Région montagneuse et forestière occupée par une tribu d'origine berbère, la tribu des BENI HAOUA. Région naturelle, limitée à l'est par Oued Damous, appelé aussi oued Lekbir ou Ighzer amokrane, car c'est l'oued le plus puissant et le plus long après celui du Cheliff plus au sud. Au sud, après oued Lethnin, c'est la tribu de Tacheta qui commence.
À l'ouest, une ligne de crête, allant de la mer au niveau de kef Houas, un peu à l'est de Doumia (au kilomètre 170), longeant la crête, pour descendre vers l'oued Menterache, pour remonter vers Tamazguida et redescend enfin pour rejoindre l'oued Lethnine. Cette tribu constitue une entité de langage, de mœurs, de liens familiaux et d'histoire. Elle diffère des tribus de Senfita au sud-ouest, de Beni Hidja à l'ouest, de Tacheta au sud et de Beni Boumilek-Zatima à L'est.
Sa situation géographique stratégique, position sur la mer et zone montagneuse très forestière et très fertile, traversée partout par des rivières qui coulent à longueur d'année, a incité les populations autochtones à développer l'arboriculture (figuiers, oliviers, vigne, pommiers, pruniers, amandiers etc.) et a attiré les populations depuis fort longtemps. Aujourd'hui, le territoire de Beni Haoua se confond avec celui de l'ancienne commune de Beni Haoua devenue daïra administrative et englobant aussi les Beni Hidja.
La plus faible altitude coïncide avec la mer Méditerranée (niveau 0) et la plus haute est située au sommet du Djebel Bissa, qui culmine à plus de 1000 m d'altitude, où les Américains avaient installé, après le débarquement allié en Afrique du Nord, une antenne qui porte toujours le nom local (poteau américain). Site aujourd'hui occupé par un détachement de l'ANP.
Un patrimoine forestier y est très développé. Au nord, le pin maritime et le pin d'Alep couvrent des superficies importantes. À partir d'une certaine latitude, seul le chêne domine (le chêne vert, le chêne liège et d'autres espèces). À la place du pin, le genévrier et le lentisque peuplent la forêt mais sont moins imposants que les deux espèces précédemment citées.